La grande migration

Dans deux articles différents vous pouvez retrouver le début de nos aventures ainsi que les premiers jours de la portée.

Les aventures continuent dans ce troisième récit ainsi que dans le quatrième

Le calme règne dans la maison. Les femelles font lascivement la sieste dans les fauteuils et divans. Tout dors dans la maison. Tous ? Non. Deux irrésistibles gaulois chatons courent comme des fous dans les couloirs. 

Que font-ils là alors que leurs frère et soeurs sont partis il y a quelques jours ? Leurs adoptants auraient-ils oublié leur chaton ? C'est impossible. Par contre, ils habitent à l'étranger et les petits félins doivent être vaccinés contre la rage. Mais pas avant 12 semaines. Ensuite, il faut attendre 21 jours de plus pour être sûr que le système immunitaire ait bien réagit. 

Donc, direction, une fois de plus, chez la vétérinaire. Nous rions avec elle de la fréquence de nos vistes. Deux piqûres plus tard, nous voici en route pour la maison. Comme à chaque déplacement, nous avons droit à un concert de miaulements de protestation: C'est certain, aucun chat n'aime les déplacements en voiture. Heureusement, nous n'habitons pas très loin.

Pendant les trois semaines suivantes, les chatons grandissent encore un peu. Ils se font leur place parmi les femelles: ce monde d'adultes ne leur fait pas peur et nous les entendons régulièrement rouler des mécaniques pour montrer qu'il faut désormais compter avec eux. Heureusement, toutes les filles respectent les enfants et savent que l'adolescence est difficile. Même chez les félins. 

Mais le temps passe et le jour des derniers départs est arrivé. L'un partira en France et l'autre un peu plus loin: au Maroc. La carte du monde où nous indiquons ou partent nos petits hérite d'une nouvelle pastille.