Backstage avec un éleveur I
23 août 2018 conditionsQue fait un éleveur de chats et qu'il ne vous dit pas ? Dort-il avec ses chatons ?
Dimanche fin d'après-midi, le soleil brille, l'été est chaud. Au bord de la piscine chez des amis, nous faisons joyeusement trempette. La prochaine mise bas est prévue au plus tôt dans trois jours et nous nous sommes laissé convaincre par la fraîcheur de l'eau sous un soleil de plomb.
C'est sans compter sur un coup de téléphone affolé de la petite dernière, restée à la maison pour étudier, qui nous averti que le travail a déjà commencé.
Je n'ai jamais dis au-revoir aussi vite. Nous sautons, ma femme et moi, dans la voiture et nous rentrons chez nous le plus vite possible. Heureusement, nous n'habitons pas loin et lorsque nous entrons dans le salon, nous ne sommes pas encore sec.
Le divan non plus, d'ailleurs. La jeune mère a mis bas sur celui-ci et quatre petites boules de poils se réchauffent mutuellement comme elles le peuvent auprès de leur mère fatiguée... et toujours en plein travail.
Le divan a beau être confortable et profond, les petits sont en dangers. Ils pourraient chuter, ils ne sont pas à l'abri d'un courant d'air et nos autres chats pourraient se montrer un peu trop curieux pour leur sécurité.
En douceur, nous déplaçons la portée et la maman dans la maternité. Un cinquième chaton s'annonce et ma femme veille auprès de la mère pendant que je rassemble plaids et housses à laver dans la buanderie.
La nuit s'avance et les chatons sont maintenant sept. Le petit dernier refuse de téter et sa mère a encore des contractions. Pourtant, rien ne vient et elle est épuisée, cela se voit. Il est temps d'aider la nature et nous appelons notre vétérinaire.
De nuit, nous allons à la clinique. Il fait toujours aussi chaud, ce qui est bien pour les chatons, mais je transpire en permanence. Une radio de la maman, une piqûre pour augmenter ses contractions. Le huitième chaton partira directement parmi les étoiles. La tristesse nous envahit mais il faut s'occuper du septième, qui refuse toujours de manger.
Minuit, nous rentrons au bercail et nous installons la portée dans un coin du salon, au calme. Ma femme prendra le premier quart et moi le second: régulièrement, nous mettons le chaton à la tétine, ou nous lui donnons un peu d'eau sucrée pour qu'il ait de l'énergie. Le temps passe, la nuit se traîne, le jour se lève presque. A quatre heure du matin, le petit dernier passe enfin à table et tête sa mère.
Toute la semaine, nous suivrons sa prise de poids et nous veillerons à ce qu'il ai une bonne place à la table maternelle. Mais avant le week-end, nous devrons déterminer le sexe de chaque chaton, tant que c'est possible.
Cependant, le shooting photo attendra car il faut apprendre à la jeune maman comment nettoyer sa progéniture: l'instinct ne lui a pas soufflé les bon réflexes. Un peu de beurre sur les zones qui devraient être lavées et le tour est joué. Il était temps, ce manque d'hygiène aurait pu être fatal pour les nouveaux-nés.
Vous trouverez la suite de cet article qui vous parle du stress des premiers jours